Facebook et LinkedIn, etc.
Pour choisir parmi ces tiers, l’utilisateur examinera plusieurs critères :
L’entreprise qui réussira à devenir la référence des services d’identité à un niveau international disposera d’un pouvoir important dans l’écosystème du Web. Facebook est en passe de gagner cette bataille : plus de 400 millions de personnes lui ont confié leur identité, et 100 millions d’entre elles fédèrent leur identité Facebook avec d’autres applications. Facebook est clairement devenu une référence de la fédération dans le monde occidental.
Ainsi, tout éditeur qui lance un site Web destiné au grand public se pose aujourd’hui la question d’utiliser la fédération d’identité offerte par Facebook. Depuis mi avril, Facebook a fait considérablement évoluer son offre vis-à-vis de ces éditeurs. Ces derniers peuvent :
Cette offre est très séduisante pour les éditeurs de sites car elle leur permet de simplifier la vie de leurs utilisateurs lorsque ces derniers sont membres de Facebook. Elle leur permet aussi de faire du marketing viral sur leurs contenus : les plug-in sociaux permettent aux utilisateurs enthousiastes de les diffuser auprès de leur amis.
Par contre, l’usage de la fédération Facebook met ces éditeurs devant un choix cornélien : utiliser les API Facebook signifie devenir un « satellite » du réseau social. Pour éviter cette dépendance, ils devront maintenir un dispositif d’identité parallèle à celui de Facebook. Ce dispositif permettra d’accueillir des utilisateurs qui n’ont pas de compte Facebook, il permettra aussi de « sortir de Facebook » si cela était souhaité à terme.
La mise en œuvre d’un tel dispositif soulève des questions complexes :
Une autre possibilité est de créer ses propres services sociaux : c’est ce qu’ont fait Flickr, Dailymotion, et d’autres. Mais il est aujourd’hui difficile de concurrencer les acteurs établis dans le domaine social.
Il existe aujourd’hui diverses approches possibles :
Un choix qui mérite mûre réflexion...