Une réponse ici), la nouvelle version du système d'exploitation ( et particulièrement de sa faculté à gérer n'importe quel type d'écran. Visiblement, tous les futurs devices de Microsoft tourneront sous Windows 10.
Et pour terminer, un petit "teasing" sur le Microsoft Band. Peu d'informations sont données : c'est un bracelet connecté disposant de 12 capteurs (dont Sommeil / UV / rythme cardiaque). A l'image d'Apple, un système global "Microsoft Health" permet de stocker / agréger vos données "Quantified Self". Et dernier point sur cette nouveauté, ici encore, Microsoft fait preuve d'une grande ouverture :
Ce que j'en retiendrai :
J'ai aimé cette session pour sa sincérité. Microsoft est pas en train de nous promettre de grandes choses pour plus tard, on y fait un état des lieux des évolutions concrètes de la marque. Et cette évolution fait plaisir !
Par Guillaume Leborgne
Dans cette session, l'orateur parcourait une série de sites pour nous expliquer les technologies utilisées. Le Html5 étant passé au statut de recommandation par le W3C il est maintenant largement utilisé.
Après le gâteau d’anniversaire des 25 ans d’internet et quelques présentations de vieux sites web de 1996, nous avons pu découvrir les nouveautés d’aujourd’hui.
Les deux sites qui m’ont le plus marqué sont :
Et pour demain ?
Guillaume nous parle d’applications Universal en Html5 et HTTP2, de TypeScript, de SIMD et de ASM.js.
Ce que j’en retiendrai :
Les navigateurs sont maintenant quasiment des OS. La majorité de la complexité des sites se trouve côté client et nous le voyons de plus en plus. Les sites peuvent aujourd’hui quasiment tout se permettre en terme de design et il n’y a presque plus de limite. Le débat ancestral du Natif vs Web n'est pas encore fini.
Présentée par Frédéric Le Coquil, Benjamin Moulès et Julien Corioland, cette session nous explique comment les trois compères ont mis au point un site de Streaming Vidéo pour Microsoft. J'ai aimé le fait que ce soit un véritable retour d'expérience, d'un vrai projet que nous avons vu tourner. Pour résumer, l'application dispose d'un BackOffice permettant d'ajouter des vidéos associées à des métadonnées. S'ensuit un encodage en différents formats, et l'application cliente (application mobile Cordova) est ensuite disponible sur différents devices (les formats de vidéos utilisés sont différents sur Windows / Windows Phone / iOS / Android). Le tout est contrôlé par une brique d'authentification via Active Directory.
Le coté intéressant de ce projet est qu'il a été mis en place uniquement sur des briques PAAS (Platform As A Service) sur Azure. Voici un résumé succinct des différentes briques :
Comme le précise un des speakers, nous retrouvons finalement toutes les fonctionnalités que peut nous offrir Netflix, exception faite du moteur de recommandation.
A noter, plusieurs API et SDK Azure sont open source https://github.com/Azure, dont ceux de Media et Mobile Service: http://azure.github.io
Ce que j'en retiendrai :
Il a l'air facile de streamer des vidéos directement d'un compte Azure !
Dans cette session encore, nous voyons que le cloud Azure peut être vraiment intéressant lorsque l'on développe une plateforme et que l'on souhaite minimiser l'effort sur l'infrastructure.
Par Thomas Ouvré et Fabrice Bardin
Les speakers nous ont parlé du capteur, des usages et du SDK, le tout entrecoupé par de multiples démos. Ils ont désossé en image la Kinect pour nous en montrer le cœur : camera HD et capteur infrarouge percevant des profondeurs de 0.5 à 8m, capteur audio...
La performance de cette nouvelle Kinect et la précision dans la reconnaissance du squelette sont en effet plus meilleures que la V1 et peut ainsi détecter le visage et savoir si nous sourions ou si nous fermons les yeux.
Nous avons pu apprécier quelques cas d’usage dans le domaine de la santé, du marketing ou de l’éducation. Nous avons aussi pu découvrir le SDK et le moteur de machine Learning de la Kinect.
Ce que j’en retiendrai :
Les capacités de la Kinect ouvrent beaucoup de nouveaux chemins pour l’UX. Elle est performante et compatible avec Unity3D.
Présentée par Alex Danvy, cette session rentre dans le détail de la partie "IOT" du projet Héracles présenté lors de la keynote J1. La session rentre directement dans le détail, à partir de l'étape ou des données sont "poussées" par les objets. Autrement dit, nous n'aurons pas de détail sur la création / programmation des objets en soi, ce que j'ai un peu regretté. Il n'empêche que la suite de la session fut très intéressante, avec une bonne dose de code !
Le début de la session concerne la sécurité. Lorsque l'on parle d'objets connectés, il faut décider l'importance que l'on souhaite accorder à la sécurité de nos données.
Typiquement, la brique "Event Hub" d'Azure qui réceptionne les messages n'accepte que des messages envoyés en HTTPS. Certains objets n'ont pas la puissance nécessaire pour encoder leur trafic, il va falloir prévoir des "passerelles" pour faire transiter les messages. Cette passerelle peut prendre la forme, dans leur exemple, d'un Raspberry qui est capable de gérer le SSL. Autre possibilité, envoyer le message en clair sur un site Web classique, qui le retransmettra au bus. La taille de la chaîne "non-cryptée" variant fortement, et il convient d'en tenir compte et de choisir le plus adapté pour notre besoin.
Autre point concernant le stockage des données : veut-on (et a-t-on légalement le droit) de stocker les données des utilisateurs sur un cloud privé ou public, en France ou à l'étranger ? Ou alors, souhaite-t-on un mode hybride (données nominatives sur un serveur privé / données anonymisées sur le cloud) ?
Ces différentes possibilités sont à mesurer en début de projet, et vont avoir un impact important sur l'infrastructure à mettre en place, et son coût.
Pour en revenir à la suite plus "technique", le résumé sera à peu près identique à celui fait dans notre article sur la keynote J1
Le dernier point que j'ai particulièrement aimé dans cette session concerne l'importance de la simulation. Lorsque l'on parle d'un système à très haut débit, il est important de le tester "en charge" pour détecter les potentiels points de contention, et adapter l'infrastructure en conséquence. Les simulations (basées sur des "bots" exécutés sur Azure) nécessitent un minimum de réflexion et de temps de développement, et représentent un coût non négligeable.
Ce que j'en retiendrai :
On parle beaucoup dans ces Techdays d'objets connectés et d'IOT (en même temps, c'est le thème...), mais finalement, les problématiques adressées peuvent s'étendre à d'autres cas d'usage (qui a dit Big-Data ?)
Une des dernières sessions de la journée, victime de la concurrence avec Geek in Da House, la salle était relativement peu remplie. Et pourtant, c'est une de mes sessions "coup de cœur" !
Stéphanie Hertrich, John Thiriet et Rudy Huyn nous ont présenté une session dans la bonne humeur, sur le thème des "Tips & Tricks" à destination de développeurs. Trois thèmes principaux la composent :
Pour commencer, "Fiddler, les fonctionnalités que vous ignoriez"...
Peut-être connaissez vous ces quelques astuces. Ce n'était pas mon cas pour toutes, et cela va m'être utile sur mes projets, dès demain :) Un récapitulatif en quelques bullet-points, je vous invite à visionner la vidéo quand elle sera disponible pour plus de détails
S'ensuit une démonstration de Blend (l'outil de conception graphique complémentaire à Visual Studio). Il est plus difficile de synthétiser cette partie, mais elle nous montre tout ce qu'il est possible de faire directement sous Blend, sans une ligne de code :
Un dernier point sur l'exploitation des Crash Dumps de vos applications "Windows Store". Cette partie nous détaille pas à pas comment, à partir de ces fichiers, retrouver une stacktrace "managée" qui nous permettra de trouver le bug ou l'appel à l'origine de ce crash. Pour cela, notre speakeuse utilise WinDbg, et nous montre les différentes commandes et fonctionnalités de l'outil. Difficile de prendre en note toute la procédure. N'hésitez pas à vous procurer les slides dès qu'ils seront disponibles !
Ce que j'en retiendrais :
Par Eric Mittelette et Etienne Margraff
Les speakers ont pris très à cœur de respecter le nom de la salle de cette session : Coding4Phone dans la salle à Vannes (enfin, Havane).
Grâce à la filiale Microsoft Open Tech, on peut voir que l'open-source est devenu un vrai sujet pour Microsoft.
A la question « Pourquoi faire du mobile en techno web ? », les présentateurs ont répondu en nous montrant la puissance du html5 et JavaScript sur nos mobiles. Le Js est compilé en natif sur Windows Phone et Webview pour les autres. Nous avons pu voir la même application tourner sur iPhone, Android et Windows phone. Cette application a été développée grâce à Cordova, un outil à utiliser en ligne de commande ou sur Visual Studio. Il permet de développer en JS et TypeScript.
Ce que j’en retiendrai :
Faire une application mobile compatible sur tous les supports, développée en JavaScript …
Mais alors peut-on faire de la 3D en utilisant le webGL ? Eh bien oui ! On peut donc faire comme montré par Eric, un magnifique jeu de dés sur tous les smartphones. Ou alors plus simplement créer une application beaucoup plus rapidement sur les différents supports mobiles.
Microsoft nous a offert un très bel événement cette année. Des sessions intéressantes, des gens passionnants avec qui discuter au détour d'un stand, le tout finement organisé. Lorsque nous voyons le nombre de sessions où l'on a entendu parler d'iPad, d'Android, nous nous disons que Microsoft va vraiment dans le sens de l'ouverture. La simplicité et la puissance d'Azure, les démonstrations techniques BabylonJS montrent que Microsoft a toujours une réelle place légitime dans notre paysage IT d'aujourd'hui, n'en déplaise à certains !
Si travailler sur ces technologies (et bien d'autres) vous intéresse, n'oubliez pas qu'OCTO recrute.