les géants du web et la maturité des nouveaux outils de monitoring comme Prometheus, ELK.
[1] Blue elephant on-demand: Postgres + Kubernetes - Oleksii Kliukin / Jan Mussler
[2] Analyzing Blockchain transactions in Apache Spark - Jiří Kremser
[3] Building an integration testing framework - Grzegorz Bizon
[4] Observability: not just an Ops thing - Christine Yen
[5] Google’s approach to distributed systems observability for Go - Jaana Dogan
Les librairies et l’outillage de Go gagnent en maturité. Des patterns émergent. L’écriture d’une extension Kubernetes se fait en Go par exemple [6]. Même si le langage est de “bas niveau”, il est accessible à une grande partie de développeurs.
développer en Go une extension kubernetes de monitoring d’événement [6]
Hashicorp utilise Go pour le développement de ses outils comme Consul, Terraform ou Vault. Ils contribuent à démocratiser le langage. Ils ont par exemple publié la librairie Memberlist pour gérer le problème complexe du consensus sur un cluster d’un même service [7]. Ce type de librairie permet de bootstrapper un service qui fonctionne en cluster sans utiliser une brique de service discovery comme Zookeeper ou Consul.
Une dev room Rust est apparue cette année, particulièrement adaptée aux early adopters. On y voit les personnes importantes de la communauté. Au vu des conférences (neon + wasm), on voit que le sweet spot de Rust se trouve autour de l'extension de runtimes et l'interopérabilité, mais que la communauté reste encore confidentielle.
[6] Declarative Extensions for Kubernetes in Go - Roman Mohr
[7] Building and testing a distributed data store in Go - Matt Bostock
[8] Rust - embedding WebAssembly for scripting - Frank Rehberger
[9] Writing Node.js Modules in Rust - Farid Nouri Neshat
Plusieurs produits Open Source ont une histoire qui remonte à plus de 30 ans et continuent d’évoluer. Il n’est pas question de refonte ou de rupture. Diomidis Spinellis propose de regarder les évolutions sur 40 ans qui nous ont conduit de Unix à FreeBSD. Elles sont riches d’enseignements [10].
une fonctionnalité ou un concept peut changer de rôle au fur et à mesure du temps. [9]
Postgresql, malgré ses 30 ans, est cité à maintes reprises. Plusieurs sessions sont consacrés à la résilience et aux mécanismes sous jacent [11][12]. Un autre signal, Open Street Map avec 850Gb [13] au compteur recommande toujours Postgresql comme base de stockage.
Une autre particularité dans le design des produits open source nous a semblé intéressante. La pertinence de la solution technique n’est pas le premier critère. La facilité de compréhension du code et la motivation du porteur de la solution sont clés. L’histoire de l’intégration de systemD dans différentes distributions comme Debian et Suse offre une bonne illustration de ces compromis dans le processus de décision [14].
l’infrastructure et les logiciels développés pour organiser le FOSDEM sont libres. Les dashboards de monitoring sont accessibles à tous également. [15]
[10] Unix Architecture Evolution from the 1970 PDP-7 to the 2018 FreeBSD - Diomidis Spinellis
[11] PostgreSQL Replication in 2018 - Magnus Hagander
[12] The Fabulous Destiny of 0000000200000008000000BB - Patrick Francelle
[13] Building OSM based web app from scratch - Nils Vierus
[14] Distributions are not democracies - Stefan Knorr
[15] FOSDEM Infrastructure Review - Richard Hartmann
Le mode de fonctionnement du FOSDEM en fait une exception dans le milieu des conférences européennes. Avec plus de 600 sessions sur 2 jours, les communautés majeures sont représentés et le public est tout aussi hétéroclites. L’esprit est collégial.
le stand d’O’Reilly est couvert de livres passionnants. Il ne faut pas compter payer par carte bleue, le réseau gprs sur lequel s’appuie le terminal de carte est saturé à cause du nombre de participants
Certains sujets émergent au fil des sessions au delà de leur track d’origine. Les bénéfices et les opportunités de Kubernetes, ou l’usage de Go, sont abordés par plusieurs speakers au delà des tracks qui leur sont consacrés.
Si il y a une idée à garder de notre présence à cet événement, c’est que le cloud est un sujet trop sérieux pour être laissé aux seuls géants du marché, même si leur offre est d’excellente qualité. Avec Kubernetes, la communauté open source a trouvé une voie pour démocratiser les pratiques autour du cloud comme l'auto scaling, les services managés, la gestion de capacités.
Aujourd’hui, une DSI peut désigner une stratégie cloud plus ambitieuse et moins risqué sur le long terme. Kubernetes permet de limiter l’adhérence à un seul fournisseur cloud public comme AWS, Azure ou Google. C’est une opportunité formidable qui se dessine d’harmoniser les pratiques dans le SI internes vis à vis de celles en place chez ces fournisseurs.