Cap sur les plates-formes IoT, la blockchain n’est en rien une plateforme IoT. En étudiant la cartographie fonctionnelle proposée, il est clair que la blockchain ne couvre que quelques fonctions, notamment dans le domaine des processus métier transactionnels. Mais certains services complémentaires peuvent être rendus par les blockchains, comme le stockage dont un exemple d’instanciation est Filecoin, la capacité d’enregistrer des événements horodatés avec Proofofexistence…
En fonction de la problématique transactionnelle posée, de très nombreuses instanciations de blockchain sont possibles : Ethereum, Eris, Hedgy, Rootstock…
À noter que la sélection de la bonne technologie est un élément clef car une erreur dans ce domaine entraîne des coûts de transaction énormes et des performances très dégradées.
La vision décentralisée, pair-à-pair et transactionnelle de l'Internet des objets amène naturellement vers la blockchain qui possède la même "génétique". La blockchain assure la logique du contrat de transactions et le paiement afférent en cryptomonnaie. Les conséquences sur les objets connectés concernent 4 domaines : le paiement, la preuve du contrat, les compatibilités technologiques, la formation du contrat par les objets eux-mêmes. Les technologies encore émergentes permettent déjà de réaliser des applications spectaculaires qui laissent seulement entrevoir le potentiel de l’ "IoT sur blockchain".