cf. ce billet) a été renforcée. De nombreuses interfaces innovantes restent à inventer : des applications comme Tactilis ouvrent de nouveaux champs très intéressants. Des secteurs comme l’éducation ou la santé vont probablement consommer beaucoup de tablettes en 2011.
Le Web 2.0 utilise massivement la fédération d’identité personnelle avec Facebook Connect (cf. ce billet). On devrait voir du mouvement en 2011 autour de l’API LinkedIn qui promet de nombreux usages professionnels intéressants. Côté entreprises, en 2011, le Cloud pourrait être un accélérateur de la fédération, qui tarde un peu à décoller en B2B.
J’espère qu’on verra, en 2011, la montée en puissance des architectures orientées évènements, de NoSQL, des calculs financiers en GPU, de la BI reposant sur map/reduce, etc. Ce blog les aborde régulièrement et on en parlera à l’USI2011.
Dans le domaine des interfaces gestuelles, Kinect a succédé à la Wii. Et je pense qu’il y gros potentiel de nouvelles applications à créer via le futur SDK Microsoft. Il me semble que de nombreux nouveaux usages devraient émerger : je pense par exemple à des essayages virtuels dans les boutiques des vêtement ou chez les opticiens, à des détecteurs plus sophistiqués dans le métro pour éviter le syndrome de la porte qui vous coupe en 2, à des supports publicitaires qui analysent notre comportement pour contextualiser leur offre, à des salles de réunion qui analysent les prises de parole successives pour générer des compte-rendus pertinents, etc.
Depuis que j’ai lu “Everyware” d’Adam Greenfield, je teste les RFID, Tag 2D et autres objets connectés (Nabaztag, mir:ror, FitBit, pèse personne withings, etc.). L’Internet des objets promet beaucoup de nouveaux usages : la traçabilité des produits dans l’industrie, le respect de la chaîne du froid, la surveillance des enfants et personnes âgées, l’assurance qui ajuste sa police en fonction du comportement client, le monitoring médical quasi-permanent, le push personnalisé en magasin, etc.
Et Rafi Haladjian viendra présenter sen.se, sa plateforme de pilotage des objets, lors d'une session à l’USI2011.
La Mairie de Paris vient d’annoncer son initiative OpenData. Elle est un peu décevante : des CVS à télécharger plutôt que des API à invoquer... D’autres services sont plus aboutis à Chicago, sur data.gov, ou data.gov.uk. Il me semble que nous pourrions suggérer aux grandes entreprises de faire de l’open data. Par exemple, les industriels pourraient ouvrir leurs informations produits sur le Web : détail des composants, de leurs parcours avant d’arriver à nous, cartographie de leurs sous traitants, etc. Cela ouvrirait des opportunités pour des applications de traçabilité, d’information produit, des places de marché, etc.
Je pense qu’on devrait voir en 2011 une montée en puissance des outils sociaux en entreprise comme Blue Kiwi, SocialText, Salesforce Chatter, Jive, etc. Ces outils permettent de rationaliser l’usage du mail, de cartographier les compétences, de mettre en contact des experts, de partager des connaissances, etc. Ils sont déjà adoptés dans certaines grandes entreprises (Dassault, Allianz, BNP, Orange). Sur le sujet des réseaux sociaux, nous aurons une session de Benjamin Chaminade sur la génération Y à l’USI2011.
Et vous, qu'en pensez-vous ?