Labo de la Bibliothèque Nationale de France (BNF) : “Premier laboratoire expérimental public des usages des nouvelles technologies de lecture, d’écriture et de diffusion de la connaissance”.
Dans ce cadre, nous avons développé une application de lecture pour Kinect, travaillé sur divers sujets disruptifs (interfaces cérébrales, robots, etc.) Et début avril, nous avons co-organisé une conférence sur le “wearable computing”, Voir ce lien pour l’agenda de la conférence, et celui-ci pour une tentative de définition du wearable computing.
La conférence était organisée en 4 temps, décrits ci-dessous...
Vivien Guyot édite le site webdesobjets.fr sur les objets connectés. Il nous a donné une vision d’ensemble sur les dispositifs Wearable.
Selon lui, il y a 2,5 milliards d’objets connectés dans le monde et ce chiffre devrait passer à 30 milliards d’ici 2020. Pour Vivien, le wearable computing est le terme employé qui regroupe les vêtements intelligents et les accessoires connectés à porter sur soi.
Vivien a fait un focus sur les textiles intelligents qui permettront dans un futur proche de relever des indicateurs sur la santé et les performances sportives : rythme cardiaque, mouvement (vitesse, accélération), position (GPS), température, déshydratation, respiration, PH, etc. Cf. le consortium “smart sensing”.
Hexoskin, le premier T-Shirt connecté
Pour les usages possibles, voir la vidéo de OMsignal.
Ces tissus embarquent aujourd’hui des capteurs entre 2 couches textiles, a terme, les capteurs seront intégré au fil…
Vivien a ensuite évoqué les interfaces qui permettent d’accéder à des informations de manière immédiate, sans manipulation : les bracelets et lunettes connectés.
Nous partageons avec lui une conviction sur la convergence des interfaces de type bracelets :
un objet esthétique (comme une montre Suisse)
qui relève des notifications diverses : météo, heure, email, SMS, ... (cf. Pebble)
qui suit des paramètres vitaux (cf. fitbit)
qui permet le contrôle gestuel (cf. Myo)
Emmanuel Gadenne, auteur du livre “Guide pratique du Quantified Self. Mieux gérer sa vie, sa santé, sa productivité”, a fait un tour d’horizon de son sujet de prédilection : le Quantified Self.
Il nous a présenté ce mouvement geek né en Californie : des meetups d’échanges autour de l’expérimentation sur soi-même, afin d’améliorer sa forme, et parfois sa productivité.
Emmanuel a expliqué les étapes du Quantified Self :
Capture de données : via des objets connectés, mais aussi des Smartphones, ou une saisie manuelle. Avec un bénéfice à disposer de données historiques sur plusieurs mois.
Analyse des données : Data Visualisation pour la prise de conscience, coaching pour l’amélioration de soi.
Partage : comparaison avec ses pairs dans un esprit de gamification
Les plateformes de référence sont :
Emmanuel a aussi évoqué quelques offres amusantes : la cigarette connecté Smokio, la fourchette connectée HAPIfork, le système anti-coup de soleil Netatmo JUNE.
Selon Emmanuel, les prinicipales motivations du Quantified Self sont :
La surveillance d’un paramètre à risque (ex : maladie chronique)
La volonté de faire d’une pratique une routine (ex : footing régulier)
La performance par rapport à un objectif (ex : perdre du poids)
Le contexte actuel est favorable à ces pratiques. En effet, nous connaissons un allongement de la durée de vie, une augmentation de l’obésité. Le besoin de suivre son état de santé est donc de plus en plus prégnant pour bien vieillir.
Nous partageons avec Emmanuel la conviction suivante : à terme, nous aurons une station de santé personnelle à domicile (voir l’exemple de Scout Scanadu). Cette station permettra la prévention, l’envoi données à un médecin en cas de dépassement de seuil (ex : tension alarmante).
Kayvan Mirza, de la société Optinvent nous a présenté les principes des lunettes ORA, éditées par sa société.
Ces lunettes sont équipées d’un grand écran divisé en 2 parties. On peut activer un affichage dans le champ de vision, ou au dessus du champ de vision (ce que propose Google Glass). Elles offrent donc un plus grand confort de visualisation que l’offre de Google.
Elles fonctionnent sous Android : on visualise le Launcher et les applications Android. La navigation se fait avec un trackpad sur la branche de la lunette.
Ces lunettes sont principalement destinées à un usage B2B : Logistique, Maintenance, Industrie, Médical, Défense.
La vidéo ci-dessous résume les caractéristiques de ces lunettes.
//www.youtube.com/embed/Vx6GqoCDp4o
OCTO a la chance de disposer de plusieurs paires de Google Glass offertes par Google. Nous les avons largement décrites sur ce blog dans ce billet.
Nous avons donc pu faire essayer ces lunettes dans le cadre du Labo BNF : voir cette vidéo ci-dessous.
//www.youtube.com/embed/gb2dMSYSDuM
Google a présenté récemment Android Wear, une version de son système mobile dédié aux dispositifs Wearable. Nous pensons donc que de nombreux dispositifs Wearable vont émerger prochainement.
En particulier, il est probable que les lunettes équipées d’Android Wear vont se répandre. Selon nous, Google Glass joue le rôle de Proof of Concept avant la fabrication par les partenaires de Google, de la même manière que les appareils Nexus.
Nous allons publier une série de billets sur les objets connectés en 2014. En attendant, vous pouvez relire nos publications plus anciennes :