nous recommandons. Nous l'avons déjà déployé en production, packagé avec Openshift Origin pour proposer une Platform as a Service du meilleur effet. C'est fort de notre expérience que nous avons voulu voir ce qui se fait ailleurs, dans le monde des containers. Et quoi de mieux que la Kubecon Europe pour satisfaire notre soif d'apprentissage...
La Kubecon Europe a eu lieu cette année à Londres et s’est déroulée les 10 et 11 mars 2016.
C'est l’occasion de découvrir :
Les grands thèmes abordés lors de cet événement ont été nombreux, nous avons pris le parti de nous concentrer sur deux sujets :
Dans cet article, nous traiterons le premier point sur la vision et les nouveautés de Kubernetes qui nous ont été présentées. Il s'adresse aux amateurs confirmés de Kubernetes.
“Le entrypoint.sh dans docker c’est pour les hipsters” Kelsey Hightower
Get started quicker, get big faster. C’est de cette manière que Kelsey Hightower a introduit la première keynote de la KubeCon 2016. Avant de lister les nouveautés à venir de Kubernetes, il convient de rappeler ce qu’est Kubernetes : un framework permettant de construire un système distribué. Il s’appuie sur les technologies de container qu’il sait orchestrer. Kubernetes est un CaaS (Container as a Service) et non un PaaS (Platform as a Service).
https://twitter.com/mpaluchowski/status/707866052911374337
Comme beaucoup de technologies avec le vent en poupe, ces dernières soulèvent de nouvelles problématiques, et de nouveaux usages apparaissent. Il n’est toutefois pas obligatoire de mettre son SI en chantier sous prétexte que Kubernetes va TOUT révolutionner.
Kelsey Hightower rappelle ainsi quelques bonnes pratiques émergentes, parmi lesquelles :
La version 1.2 est désormais disponible
https://twitter.com/kubernetesio/status/714517066036826113?lang=fr
Elle embarque les nouvelles fonctionnalités suivantes:
La version 1.3 annoncée dans quelques semaines (où quelques semaines = O(16)) est en cours de développement et apportera :
Si nous faisons le focus sur nos besoins en production, les nouveautés les plus intéressantes sont la simplicité de configuration concernant la sécurité (les secrets), la gestion de la mise en production sans interruption (rolling update), et l’exposition des pods (via ingress). Ajoutons à cela la gestion des clusters simplifiées avec la gestion des identités, la facilité de scaler (autant les pods que les clusters), nous avons une solution de CaaS de plus en plus robuste et sécurisante pour un usage en production.
Le fait de mettre l’effort sur l’intégration des Third Party est dans la continuité. Cela nous permettra de rendre nos clusters multitenants, à défaut d’être proposé par Kubernetes.
En regardant de plus près, nous constatons que ces fonctionnalités sont déjà présentes pour la plupart dans Openshift Origin (La solution de PaaS de RedHat basée sur Kubernetes), l’ajout des ConfigMap est un autre exemple.
La convergence des deux solutions est frappante, Openshift v3 ayant pour lui sa capacité de Builder des projets. Il restera à voir l’évolution des solutions au dessus de Kubernetes, qui devront choisir de s’adapter, ou non, aux évolutions apportées par la communauté Kubernetes.
Rappelons-le, Kubernetes est un framework, plus spécifiquement un CaaS. C’est aussi un écosystème en pleine expansion sur lequel s’appuie de nombreux acteurs. Ces derniers s’appuient sur cette solution pour fabriquer leur PaaS, ou cherchent à le rendre robuste et scalable, pour une utilisation de plus en plus demandée par les entreprises en production. Nous aborderons l'ensemble de ces pratiques et uses cases de Kubernetes en production dans le prochain article.