RGESN) pour le calcul du score de maturité environnementale d'une application : "Le service numérique duplique-t-il les données uniquement lorsque celà est nécessaire ? Le service numérique utilise-t-il une redondance uniquement lorsque celà est nécessaire ?"
De quelle manière est réutilisée la chaleur fatale ?
La question de la récupération de la chaleur fatale des datacenters reste aujourd'hui embryonnaire, même si de nombreux projets sont aujourd'hui à l'étude, CA-GIP n'échappant pas à la règle.
La typologie des datacenters que nous connaissons aujourd'hui est un obstacle.
La plupart du temps, il s'agit de grands équipements isolés, et leur éloignement des centres urbains rend difficile tout acheminement d'énergie sans une déperdition majeure.
La dite production électrique est d'ailleurs trop peu significative aujourd'hui pour représenter un intérêt : elle est en effet à peine suffisante pour l'électrification d'une maigre partie des équipements secondaires d'un datacenter.
Le développement de datacenters plus petits, plus nombreux et intégrés à des zones d'habitation n'est toutefois pas exclu à l'avenir.
Des solutions alternatives de production d'énergie ont été envisagées chez CA-GIP, telles que l'installation de panneaux photovoltaiques sur les toits des data-centers. A ce jour, les réflexions sur le sujet restent peu concluantes.
Qu'entendez-vous par limiter les usages? Je n'ai pas compris le lien avec les architectes ? Les architectes ne sont-ils pas les acteurs en écoconception ?
Les architectes sont effectivement acteurs de l'éco-conception au même titre que tous les intervenants de la chaîne de valeur.
Leur capacité à challenger les besoins tout au long du cycle de vie d'un projet, du choix du langage au capacity planning en passant par la mise à disposition des outils d'observabilité adaptés, est un élément central dans une politique de sobriété numérique.
Des applications au design sobre et responsable exercent effectivement une pression moindre sur les terminaux, lesquels représentent 70% de l'empreinte carbone du Numérique.
Peut-on mesurer/évaluer l’impact carbone au global, de la gestion d’un projet IT (expression de besoin jusqu’à la livraison d’un livrable numérique par exemple) ?
C'est bien la démarche retenue par CA-GIP qui, pour son bilan carbone, s'appuie sur les scopes 1 à 3.
Comme le font beaucoup d'entreprises comparables, ce bilan carbone est rapporté au chiffre d'affaire afin de définir un facteur d'émission.
Le découpage des activités en briques opérationnelles représentée par un chiffre d'affaire permet alors d'établir pour chacune d'entre elles une estimation de son empreinte carbone propre.