persona »
L’enthousiasme suscité par ce type de projet est difficile à décrire.
Pour tous le verbatim le plus courant se résume à « J’y croyais mais les résultats ont dépassé mes attentes » :
L’atelier « Co-design B2E » avec les conducteurs en provenance de trois sites de Keolis
Au bout de trois mois, généralement l’outil n’a pas été totalement intégré aux systèmes d’informations de l’entreprise mais la dynamique en place permet de renforcer l’implication de la DSI dans la suite.
Ce type de projet navigue en dehors des limites fixées par les règles d’engagement standard. Un sponsor solide permet de lever les obstacles. C’est aussi lui au final qui tranche sur la décision “Stop ou encore”.
L’adhésion massive des utilisateurs n’est pas la garantie de continuer au bout de trois mois. Pour preuve, la conclusion du Comex d’un de nos clients a été : « Ce projet va créer trop d’attentes auprès de nos 32 000 collaborateurs. Il est préférable de geler le projet le temps de trouver le budget pour les équiper d’une phablette ». Le projet redémarrera six mois plus tard.
Il est parfois difficile de convaincre les managers - à tous les niveaux - de lâcher prise et déléguer « au terrain » le droit d’innover. Il est pourtant important d’insister pour que seuls les futurs utilisateurs participent à l’atelier de co-design afin d’éviter les interférences.
La méthode redéfinit également l’organisation et les rôles des équipes de maîtrise d’ouvrage qui se retrouvent disséminées dans des équipes agiles, multi-disciplinaires, co-localisées, où les processus de décisions sont raccourcis et les responsabilités partagées au sein de l’équipe.
Les projets à succès se font connaître de manière virale. Ils créent une émulation, portée par les sponsors, dont nous avons souligné le rôle incontournable.
Ainsi, le DSI Groupe d’Europcar, Stéphane Deux, qui a été pionnier chez Keolis de cette méthode en 2015, est en train d’en généraliser l’usage pour les nouveaux projets déployés dans les agences de location de voitures en 2016.
D’autres projets de ce type sont également en cours chez SNCF, AramisAuto, ADEO et Leroy Merlin
Passer d'une culture du plan à une culture de l'expérimentation n’est pas simple mais c’est un pré-requis pour libérer le potentiel créatif de l'entreprise.
Cette démarche offre à tous les collaborateurs l’opportunité de monter en compétences.
Les cultures managériales évoluent moins vite que la technologie. C’est par l’innovation dans le déploiement de la technologie que nous aiderons les entreprises à adopter de nouvelles pratiques managériales et organisationnelles.