Chez OCTO, en bons architectes, nous aimons travailler avec les murs : ils sont partout, tout le monde passe devant, ils sont donc un média extrêmement puissant. La communication visuelle a prouvé, et continue de prouver, son efficacité chez plusieurs de nos clients : autant pour gérer un projet en mode agile que pour amener des équipes à échanger sur l'architecture d'un projet ou le processus de GDI interne.
A bon travailleur bons outils, et loin de marteaux et clous, ce sont de feuilles dont nous allons parler (en plus c'est de saison).
Choisir un propriétaire du schéma : équipe ou personne physique. C'est elle qui sera demandeuse des informations qui y figureront,
Si le remplissage du support donne lieu à une "cérémonie" (réunion, ... ), préparer le support avant en présence du propriétaire,
Choisir un endroit adapté. Si le but est de partager de l'information, choisir un endroit éclairé et passant (un couloir, une entrée). Veiller cependant à ne pas envahir l'espace de ceux à qui la communication n'est pas dédiée (n'importe quel couloir ne fait pas l'affaire), à ne pas "polluer" les espaces communs (hall, machine à café) et à choisir un mur suffisamment grand au cas où un besoin d'extension se ferait sentir,
Utiliser du papier solide, surtout si le support a vocation à être déplacé. Un immense kraft est bien pour un tableau d'itérations, alors qu'il est possible de se contenter de feuilles de tableaux blancs ou d'un affichage en liège pour une cartographie fixe,
Scotcher à l'horizontale, et sur toute la longueur, sur la partie supérieure, et sur toute la longueur sur les bords si le support n'a pas besoin d'être déplacé. Ainsi ceux qui rasent les murs ne risquent pas de le déchirer.
Si le support est destiné à être un tableau d'itération, les colonnes de celui-ci changeront sans doutes (en nombre et en intitulé). Pour gérer ceci, mettre les noms des colonnes sur des post-it. Si vous pouvez utiliser un tableau de liège plutôt que du papier, c'est mieux. Dans ce cas mettre du scotch pour matérialiser les colonnes. Si vous utilisez un kraft, essayer des punaises et de la ficelle.
D'expérience, les créateurs de la cartographie créent leur code couleur : base de données, référentiels, serveurs, appli Java, flux http, flux propriétaire, application existante, application à intégrer, user story technique, élément d'infrastructure matérielle, entité fonctionnelle, groupe de personnes, ... Il n'y a pas besoin d'en imposer un, tout au plus guider et être vigilant à ce que le code créé soit respecté.
Idem pour le niveau de détails : les créateurs le trouvent seuls selon ce qu'ils savent et ont besoin de savoir.
D'expérience encore, tout le monde regarde l'œuvre, et chacun a envie d'y participer à hauteur de ses connaissances, et ce d'autant plus volontiers qu'il est aisé de le faire. Vous serez surpris de voir que ce que vous avez initié est repris et enrichi par des personnes et équipes à qui vous ne pensiez pas, et que le travail a peu de chances d'être saccagé.
La communication par les murs a d'indéniables qualités, mais un gros défaut : il n'est pas ubiquitaire.
Pour palier ce problème, plusieurs idées :
Mais nous n'avons pas encore trouvé LA solution.
Comment feriez-vous pour partager un tel support entre plusieurs équipes géographiquement distantes ?