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Les graphiques sont un moyen efficace et agréable de faire parler une donnée chiffrée qui serait trop abstraite au premier abord.
Le tout est de trouver quel est le diagramme le plus adapté à la nature des données à représenter.
Le plus simple est de s’inspirer de modèles appliqués à d’autres domaines sur des sites comme Pinterest, Dribble ou Behance, en utilisant les mots clés “dashboard” ou encore “datavisualisation”.
Pour inspiration, cette agence danoise spécialisée en datavisualisation présente également un grand nombre de modèles et les classe par famille.
Utile pour :
Faire parler des données chiffrées
Créer des outils de pilotage
Faire des interfaces dans la finance
Donner rapidement une idée d’une situation économique, démographique, …
Comparer des choses avec des données précises
Limites :
Cela peut être compliqué à générer si le diagramme est très graphique
Si c’est trop basique, cela sera trop abstrait et ennuyeux
Les outils permettant de générer des diagrammes sont en général compliqué à l’usage et d’un rendu assez rustique
Outils :
Excel
Figma pour la finesse du graphisme, mais dur à utiliser
Miro pour sa simplicité d’usage, mais moins précis graphiquement
Atelier où l'usage d'un tableau était indispensable et suffisant
Et oui le tableau est une forme de schématisation.
La photo ci-dessus a été prise dans une réunion où l’on évoquait de façon orale les données contenues dans un dashboard. La discussion s’embourbait car le sujet était complexe et qu’il n’y avait pas de référentiel.
On aurait pu utiliser l’un des 6 schéma précédemment présentés, mais au final, nous avions juste besoin d’avoir une liste de données, avec des infos propres à chacune (source, unité, fréquence de rafraîchissement, …).
Le tableau peut devenir très riche en contenu (tags, opérations mathématiques, menus déroulants, …) tout en permettant une navigation facile grace à la possibilité de figer les entêtes.
Utile pour :
Renseigner de façon exhaustive un sujet
Comparer et de classer des informations
Définir un ordre de priorité
Déplacer des éléments d’une section lors d’un changement de statut (Kanban)
Effectuer des opérations mathématiques entre des cases
Limites :
Outils :
Trello pour les Kanban
Excel pour les calculs complexes et la compatibilité avec d’autres systèmes
MIRO pour l’adaptation des cases de façon dynamique à leur contenu
Notion pour les choix de types de cases
Et c’est à ce moment que vous vous dites : mais moi, j’aurai besoin de faire un mix entre plusieurs types de représentations ?!?
Notre conseil : lâchez-vous ! Faites parler votre intuition et votre créativité, il est tout à fait possible de créer des modèles hybrides.
En voici quelques exemples :
Exemple de schémas mélangeant plusieurs typologies à la fois
Une fois le modèle de représentation choisi, nous vous conseillons de prendre du papier et un crayon pour esquisser rapidement votre schéma. On a en effet plus de recul en faisant cela que l’en utilisant directement l’outil informatique.
Ensuite, agrègez toutes vos données et constituez votre schéma sur l’ordinateur.
Regarder le tel qu’il sera vu par votre auditoire : en grand s’il sera projeté sur une télévision, ou dans une slide s’il est destiné à être dans un document. Si vous êtes dans les 2 cas, il est d’autant plus important d’avoir 2 niveaux de lecture en jouant sur les tailles de typographie et de visuels (comme dans un journal).
Et si votre schéma est destiné à être enrichi par vos collaborateurs lors d’un atelier, ajoutez y une légende et des consignes. Vous pouvez par ailleurs figer les zones qui doivent rester inchangées.
Faire un croquis permet d'avoir les idées plus claires
N’hésitez pas à faire un test avec une personne de votre entourage. Comme lors d’un test de prototypes d’application, il ne faut pas trop guider la personne et lui demander de vous dire tout haut ce qu’elle pense dans sa tête. Vous prendrez immédiatement le recul nécessaire pour faire les bons ajustements.
Aussi, il est important de rester frugal dans votre représentation : demandez-vous ce qui est vraiment essentiel. Que peut-on retirer sans que cela nuise au message ? Le niveau de détail est-il suffisant ? Et à l’inverse, y a-t-il assez d'informations ? Bref, il faut placer le curseur au bon endroit.
Il peut alors arriver que la réduction d’information ne soit pas possible, qu'enlever serait nuire au projet. Dans ces cas-là n'hésitez pas à faire plusieurs schémas plutôt qu’un seul. 2 ou 3 représentations bien efficaces valent mieux que quelque chose de maladroit.
Enfin, pensez à la lisibilité. Les textes et icônes sont-ils suffisamment contrastés et de bonne taille ? Les nuances de couleurs entre les zones suffisamment différenciées ? Il est important également de ne pas se reposer uniquement une différence de couleur pour différencier 2 éléments, privilégier alors l’ajout d’un texte ou d’une icône.
Une image vaut mille mots. Ce vieil adage reste complètement d’actualité.
La puissance de cet outil nous permet de faciliter le travail d’équipes transverses, de s’aligner, de mieux se comprendre et d’être plus efficace.
Ce mode de communication peut être considéré comme un complément aux langages parlés, et nous fait travailler autant la simplification du langage que la représentation visuelle à travers le dessin, l’utilisation de pictogrammes ou tout autre forme d’éléments graphiques.
Si vous souhaitez accéder aux mystères de la représentation graphique, nous vous proposons de nous rejoindre lors de nos formations facilitation graphique ou de pratiquer directement en condition réelle, lors de la prochaine réunion ou discussion (nul besoin d’être un De Vinci pour pratiquer).
Vous avez des systèmes (trop) complexes à représenter ? Venez nous challenger !