La Duck Conf et son parcours pour en arriver jusque là.
La Duck Conf, c’est la première conférence purement archi, balayant des sujets à tous les niveaux (organisation, solution applicative, technique, système d’informations, infrastructure) en France. Créée il y a 3 ans maintenant, elle est organisée tous les ans et le succès ne fait que grandir.
Julien Kirsch, un ancien Octo, souhaitait participer à une conférence d’Archi mais il n’en existait aucune en France. Il a donc décidé d’en créer une tout simplement ! Avec le soutien de notre CEO Ludovic Cinquin et toute la communauté OCTO, il a donc organisé un rassemblement d’archis, à Paris.
La Duck Conf a également été créée pour nos clients. C’est en réalité une vitrine d’OCTO, puisque grâce à nos retours d’expériences sur le terrain et à ce qu’on voit dans nos communautés, nous aimons échanger sur nos convictions, les évolutions à venir, les gros ratés, les réussites, etc...
Pour OCTO, je dirais que l’avantage d’organiser nous même la conférence, c’est de pouvoir choisir les sujets que nous souhaitons voir à cette conférence. C’est nous, les curateurs, qui avons le contrôle et qui donnons les feux verts sur la programmation.
De plus, à titre personnel, cela me permet de parler archi avec de nouvelles personnes tous les jours, de partager de nombreux conseils, et donc de m’enrichir. Être dans les backstages d’une journée comme La Duck Conf c’est très excitant et je n’arrêterais pour rien au monde.
Cela se fait beaucoup autour de la machine à café, car entre archis, on aime discuter et refaire le monde. Il y a donc des sujets qui ressortent et nous essayons de les mettre en place dans le programme de La Duck Conf.
Ensuite, nous organisons des BBL plusieurs mois à l’avance où nous faisons une liste de tous les sujets que nous aimerions aborder afin d’identifier des speakers potentiels. Nous en discutons tous ensemble, nous débattons puis nous arrivons à obtenir une liste de sujets quasi-définitive. La seule chose à garder en tête c’est de suivre la ligne éditoriale et d’avoir au moins un sujet sur chaque niveau de l’architecture.
Pour cela il faut partir à la “chasse” aux speakers, on attrape tous les consultants dans les couloirs pour leur proposer de faire un talk. Cela prend plusieurs semaines. Quand ils se sont positionnés sur des sujets, nous suivons leur avancement et les aidons s’ils le demandent.
En parallèle, nous travaillons avec la tribu Com’ pour l’organisation et la logistique de l’événement, ainsi que pour le relai des informations qui permettent aux participants de s’inscrire. La communication est primordiale, nous travaillons main dans la main jusqu’au jour J.
Lorsque l’heure de la validation des talks arrive, nous vérifions d’abord que le sujet n’a pas trop dérivé et qu’il s’inscrit bien dans notre programme. Puis nous organisons 2 jours de baffe (un moment où on se réunit pour se donner des feedbacks sur les talks) en invitant les speakers à présenter leur talk. Lors de la première baffe, nous leur donnons des conseils de fond et de forme pour s’améliorer et être prêt pour le jour J. Cela nous permet d’être aligné sur les messages. Puis la deuxième, soit 2 semaines avant La Duck Conf, c’est une réelle répétition du talk en entier où nous affinons les derniers éléments.
Nous souhaitons d’abord mettre en avant les Octos mais nous aimons aussi avoir des personnes externes à notre conférence. Ces dernières sont soit des anciens Octos, soit des connaissances de chacun. Par exemple, cette année, Pascal Martin de M6 était l’un de nos invités (et il s’agissait d’une connaissance d’un Octo).
Il n’y a pas de niveau de speakers attendu par contre nous allons rechercher un niveau de qualité sur le sujet avec de vrais messages à faire passer.
À La Duck Conf, on parle architecture de SI, infrastructure, organisation, technique, agilité...
D’ailleurs, cette année nous avons réussi à avoir des talks sur tous les sujets d’archi, de l’organisation jusqu’à la technique. Nous sommes très contents des speakers de l’édition 2020, même si nous avonspeut-être un ou deux sujets que nous aurions aimé avoir mais que nous n’avons pas réussi à mettre en place. Tout comme avoir des femmes speakers, c’est un souhait important pour nous mais nous n’avons pas eu de candidature… C’est un appel pour 2021 !
J’ai obtenu un Master en informatique puis un Master Spé en école de commerce, j’ai ensuite travaillé en tant qu’architecte d’entreprise dans un cabinet de conseil. Mais je ne me retrouvais pas dans les pratiques d’architectes, alors j’ai décidé de partir et trouver une boite qui me corresponde plus.
C’est alors que je suis arrivé chez OCTO en 2016, et j’ai intégré la Skool n°2. J’y ai appris à faire du vrai code, puis j’ai eu un déclic : “La tech, c’est trop bien et finalement c’est comme ça qu’on fait de la vraie archi !”. J’ai bien plus appris qu’à l’école.
Après trois semaines de formation (via la Skool), j’ai directement rejoint la tribu archi dans laquelle je suis toujours aujourd’hui. Je fais bien sûr de l’archi, mais aussi du code et ça c’est vraiment génial de pouvoir allier les 2.
De plus, j’ai la chance d’avoir été choisi pour être formateur dans les séminaires d’intégration OCTO, dans les formations au catalogue OCAC et pour créer une nouvelle formation archi pour la Skool. Et puis, bien sûr, je suis curateur à La Duck Conf depuis 2 ans avec Mathieu Poignant à mes côtés. Il se pourrait qu’un jour je rejoigne les devants de la scène en faisant moi-même un talk… Affaire à suivre !
Chez OCTO, c’est un challenge tous les jours ! :)
Plus sérieusement, le plus gros challenge était lors d’une de mes premières missions chez OCTO en tant que développeur. En effet, la dernière semaine, notre client nous annonce un dernier changement bloquant pour la mise en production. Mes collègues ayant fini leur mission, je me suis retrouvé seul à faire les changements de tout un code en seulement une semaine, le valider puis le mettre en prod’. C’était intense, fatiguant mais très challengeant. Et j’ai réussi !
En deuxième challenge, je me souviens d’une très grosse mission de conseil dans le secteur bancaire avec des enjeux politiques. La banque faisait appel à nous pour un problème d’architecture technique. En arrivant sur la mission nous nous sommes rendu compte que le problème n’était pas technique mais d’organisation et de rigueur. Il fallait donc leur annoncer et ce n’était pas une tâche facile car le grand boss n’acceptait pas cette solution dite trop “facile”. Ainsi, après avoir argumenté avec des chiffres et une bonne recommandation (nous avions 150 slides d’argumentaire tout de même), cela a été compris et nous l’avons diffusé à toute la branche. C’était une belle fierté !
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