Contournement, le premier cabinet de conseil français spécialiste du no-code. En effet, si les outils sont faciles à prendre en main, nos clients ont besoin d’une expertise pointue sur les avantages et limites de chaque solution dans un écosystème très dynamique pour préconiser la bonne association d’outils à chaque projet.
Alain : Chez OCTO le sujet est en train de se développer, on sort de l’antagonisme entre coder ou ne pas coder ! Vis à vis de notre coeur de métier qui est le développement d’applications on se rend compte que le low-code c’est du développement, donc toutes les bonnes pratiques de développement s’appliquent et OCTO a une forte expertise sur le sujet ! Le low-code est en particulier une troisième voie qui permet de sortir de l’alternative Build/Buy. Par exemple pour toutes les applications spécifiques à un département/une activité qui sont trop coûteuses à développer en code traditionnel et trop spécifiques à l’entreprise pour être dans un progiciel. Actuellement ces application ne sont juste pas faites et les collaborateurs perdent du temps à gérer leur activité artisanalement avec des feuilles excel et des emails.
Dominique : Nous avons suscité du scepticisme bien compréhensible au départ : le code est au coeur de l’ADN d’OCTO. Et beaucoup sont à juste titre méfiant vis-à-vis du mythe du développement facile. Nous les avons rassuré en expliquant notre conviction : le no-code/low-code est complémentaire du code. Il permet notamment de tester rapidement les fonctionnalités pertinentes, et donc de pouvoir investir ensuite dans la qualité de code sur une version pérenne aux besoins stabilisés.
Alain : Il y a un intérêt évident pour les profils d’architectes dont je fait partie : c’est une nouvelle brique dans la panoplie et il y a toute la problématique d’intégration au SI et d’évolutions des applications. C’est aussi intéressant pour les profils techs passionnés par la méthodologie de développement car le low-code c’est aussi du développement comme je l’ai dit plus tôt. Quand on analyse les causes d’échec de projets de type low-code, la cause numéro un c’est ce manque de méthodologie, de maturité dans le développement, les défauts dans la conception de l’application, bien avant les carences de la plateforme. Enfin c’est intéressant pour des profils techs orientés métier, ou des personnes qui font de lean et qui peuvent ainsi réaliser des applications de manière très itératives avec une grande proximité avec les métiers.
Dominique : Connaître ces outils permet aussi au développeur expérimenté de répondre aux demandes d’innovation du métier : il peut leur conseiller de réaliser un MVP no-code et de revenir vers lui quand les besoins sont stabilisés. En outre, un MVP no-code est le meilleur des cahiers des charges ou spécifications pour réaliser une version pérenne.
Dominique : Sur le blog Octo Talks, nous avons publié une série de d’articles sur le No/Low-Code.
Notre partenaire >Contournement> propose une liste de pointeurs vers des tutoriaux et des articles. Ils éditent aussi le site nocoders.fr, le rare site en français de référentiel d’outils no-code. Je vous conseille leur podcast, notamment des interviews de fondateurs de startups comme Comet ou Loom qui ont bootstrappé leur activité avec des outils No-Code.
En anglais, Makerpad est un site de référence de la communauté No-Code.
Sur l’essor du secteur no/lox-code, lire cet article des Echos