Panda !). L’Inbound Marketing va dans le même sens et privilégie la qualité de contenu et la légitimité.
Étape 3 : identifier les réseaux sociaux sur lesquels se positionner et adapter le contenu. On peut imaginer par exemple une page Facebook fun, un groupe LinkedIn autour d’un enjeu business, des réponses pertinentes sur Quora, tout en essayant en parallèle de décrocher une pole position sur Digg ou StumbleUpon (loin d’être évident !).
L’étape 4, peut là encore sembler évidente mais rares sont ceux qui y accordent vraiment le temps et l’énergie nécessaire : se constituer un réseau. En premier lieu, repérer les blogs influents dans son industrie (tant qu’à faire autant se rapprocher des meilleurs). Participer aux débats sur ces blogs et commenter des articles est une bonne façon de gagner de la visibilité… en évitant d’arriver avec ses gros sabots et de se contenter de poster un lien vers son site. Être actif sur les blogs influents augmente mécaniquement la visibilité et l’autorité. Ce deuxième point est essentiel : pour les internautes, qui ont une myriade de sites et de blogs à consulter et ne perdront pas leur temps sur du contenu pauvre et peu fiable, mais aussi pour Google qui rank sur ces deux critères, pertinence et autorité.
Si en France le sujet est encore abordé timidement, aux États-Unis il a déjà fait l’objet d’un livre de référence, Inbound Marketing. Ses auteurs ont également créé un logiciel qui permet d’optimiser son Inbound Marketing et rédigent bien entendu un blog, riche d’articles et de chiffres sur le sujet. Un extrait :
Ces chiffres révèlent donc que l’Inbound Marketing, lorsqu’il est bien appliqué, permet non seulement d’augmenter le trafic sur son site mais surtout d’acquérir des clients. Et il faut bien l’avouer, c’était un peu le but de la manœuvre. La mise en place de « call to action », notamment sur les landing pages, permet d’augmenter significativement le taux de conversion d’un site. Celui-ci peut varier de 0.5% avec un faible call-to-action (ex: page "Contact us" avec une adresse email et non un formulaire) à 5% avec un bon call-to-action. (Chiffres extraits du livre Inbound Marketing, Chapitre 8). Quelques exemples de call-to-action qui marchent :
Comme pour toute action Marketing, seul l’analytics permettra de mesurer le degré de succès de l’opération. Rappelons cette citation de Sir Edwards Deming :
In God we trust; all others must bring data.
Il y aura donc une dernière étape, pour la route: mettre en place les bonnes metrics, analyser et enfin… admirer le résultat !