Des objets “couteau suisse”, généralement des Smartphones, capables d’exécuter plusieurs scénarios (suivi du sommeil SleepCycle, podomètre Nike+, géolocalisation Google Latitude,...). Ces objets généralistes sont généralement moins précis dans leurs mesures que les capteurs spécialisés.L’interaction avec le monde réel peut prendre plusieurs formes :
- Mesure de données environnementales : localisation, température, vent,...
- Mesure de données comportementales : mouvement de personnes, ...
Les usages
On peut distinguer deux grandes familles d’usage de l’Internet des objets :
Usages sans rétroaction
Dans ce cas, l’Internet des Objets est utilisé pour faire une sorte de monitoring :
- consommation de l’objet (énergie pour une voiture)
- état de l’objet (niveau d’huile pour une voiture)
- mesure du contexte environnemental (météo, trafic routier, foule dans les transports,...)
- mesure des paramètres personnels d’un individu ou Quantified Self (activité sportive,...)
- activité d’une infrastructure (Pass Navigo, réseau de télécommunication, réseau d’énergie, ...)
Les utilisateurs des données peuvent être : l’usager final, un fournisseur, une administration publique.
Les données remontent des indicateurs permettant :
- des tableaux de bords analytiques, pour des fonctions décisionnelles (ex : augmenter le nombre de train sur le réseau Paris/Lyon)
- la détection d'évènements anormaux (ex : saturation des transports lors d’une manifestation)
- de disposer d’informations sur un individu, ses comportements et consommations, … (ex : mes performances sportives de la semaine)
- de ramener les informations d’un individu à une population à des fins de comparaison pour lui même ou pour le fournisseur de service (ex : je consomme plus de gaz que les usagers vivant dans un appartement de même surface)
- de proposer la “gamification”, c’est à dire une compétition entre l’individu et ses pairs afin d’optimiser l’usage du service (ex : faire baisser sa consommation électrique pour gagner des prix)
Usages avec rétroaction
Dans ce cas, l’Internet des Objets permet de :
- piloter les objets à distance, par exemple dans des applications domotiques (ex : allumer la lumière lorsque je rentre à la maison)
- d’envoyer des notifications au fournisseur (ex : provisioning de yaourts car les rayons du supermarché sont vides)
- d’envoyer des notifications aux usagers (ex : ralentir car l’autoroute est saturée)
Perspectives
Nous avons la conviction que l’Internet des objets est un sujet majeur pour les années à venir.
Voici quelques pistes d’usages plus ou moins futuristes :
- fournisseurs d’énergie (EDF, GDF) et d’infrastructure partagée (Veolia) : mesure et diffusion d’informations sur les consommations
- assurance ou loueurs de voitures : monitoring de la conduite automobile et police d’assurance selon le style de conduite
- banque : localisation des personnes dans le cadre des paiements mobiles pour permettre la détection des fraudes, suivi des fourgons blindés pour leur sécurité
- industrie : gestion de la chaîne d’approvisionnement, suivi des déplacements des collaborateurs dans les zones à risques (centrales nucléaires)
- télécommunications : suivi d’activité pour optimiser les topologies réseaux
- sécurité sociale : intégration des informations d’activité sportive des citoyens au sein de leur dossier médical patient
- collectivités locales : adaptation en temps réel des réseaux de transports en fonction de l’affluence, gestion de l’éclairage public en fonction de la présence de personnes dans les rues, ...
Alors, quand pensez-vous lancer votre projet d’Internet des objets ?
L’internet des objets passera par des architectures BigData déployées :
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