Michael Crosby, ingénieur chez Docker, a expliqué le processus appliqué par l’entreprise en réaction aux vulnérabilités. Il a illustré ce dernier par l’étude de cas d’une vulnérabilité critique permettant de prendre la main en root sur l’host depuis un container (CVE-2016-9962).
Docker a donc cherché lors de cette conférence à rassurer sur la sécurité, comme pour répondre à une préoccupation du marché ?
La DockerCon est aussi l’occasion d’avoir un bon aperçu de l’écosystème gravitant autour des containers dans un hall d’exposition regroupant plusieurs dizaines de sociétés (startups, cloud providers et éditeurs).
Beaucoup de startups proposant des offres autour du monitoring étaient présentes. Cette tendance du marché répond à un besoin croissant d’avoir de la visibilité sur son cluster (là où la version communautaire de Docker ne répond pas au besoin). Cette prolifération des acteurs laisse présager d’une future consolidation du marché du monitoring de container.
Les éditeurs historiques étaient aussi largement représentés : IBM, VMware, Oracle, Citrix, Microsoft … Cette présence illustre la volonté de ces entreprises de se positionner sur le marché de la conteneurisation en accompagnant le client dans la migration de leurs applications traditionnelles.
En conclusion, cette conférence a été l’occasion pour Docker de faire des annonces structurantes sur son futur. Le projet Moby repositionne Docker comme un assembleur de composants permettant de construire une plateforme de containers.
Docker a aussi cherché à étendre son influence dans les grandes entreprises grâce à des partenariats avec les éditeurs traditionnels. Le message est limpide : Docker ne se limite plus aux applications micro-services !