Shift Project Europe, Alexis a conçu des cartes présentant différents éléments sur lesquels agir afin de susciter des discussions et échanges par petits groupes.
Enfin, le talk très poétique de Wojciech Wojcik, qui nous raconté avec beaucoup d'émotion comment il a un jour quitté le port des certitudes pour partir à l’aventure sur l’océan du green, nous offrant en partage son journal de bord du cheminement intellectuel qu’il l’a conduit à approfondir ses réflexions sur ces questions. Un parcours fait d’”ivresses” et de “gueules de bois”, commençant par la remise en cause de ses certitudes de départ pour arriver à la construction de réflexions et d’enseignements enrichis par ses doutes et ses échecs. Un voyage jamais vraiment achevé. Plus concrètement, Wojciech a abordé la problématique de la mesure et de la difficulté à tirer des métriques fiables pour mesurer l’empreinte carbone des différents usages du numérique, un sujet qui s’inscrit dans le chantier initié par OCTO autour du Numérique Responsable depuis 2019. Il a ainsi largement remporté l’approbation du public pour le dernier talk de la journée malgré la fatigue !
En sus, les équipes du collectif Frugarilla étaient présentes autour d’un stand pour poursuivre ces discussions autour des “numériques essentiels 2030”.
En plus de ce fil conducteur, les autres talks et ateliers ont proposé des éclairages et réflexions sur l'architecture de SI dans des contextes variés et souvent complexes, enrichis par les expériences de terrain de nos octos, notamment autour des problématiques d'évolutivité et d'architectures événementielles.
Ainsi, après un déjeuner ensoleillé, Benjamin Bayart a par exemple réalisé la quadrature du cloud souverain, discutant des différentes acceptions (juridique, économique, régalienne) du concept. Loin d’en proposer une vision figée, Benjamin a surtout souligné que le développement des besoins en la matière naissaient des contraintes créées dans ces différents champs (par exemple : RGPD pour le juridique). Or, face à l’impossibilité de répondre à toutes, il faut rechercher un “optimum sous contraintes” plutôt qu’un “idéal”, sous peine de risquer de s’embarquer dans une “spirale de l’échec”. Parvenant à présenter avec humour un sujet pourtant âpre, Benjamin a suscité l’adhésion de l’assistance, qui est parvenue en l’écoutant à échapper au traditionnel “coup de barre” du début d’après-midi.
L’après-midi a également été marqué par les talks de Thomas Brien et Maxence Modelin sur la transformation d’un SI vieux de 30 ans pour répondre aux enjeux métier tout en améliorant le SI au global ; ou celui de Hông Viêt Lê et Roberto Duarte sur la vie d'Ops au cœur d'un SI en évolution avec de forts enjeux de sécurité, dans le contexte de la survenue de la crise sanitaire qui a soulevé deux questions : comment continuer à travailler quand on ne peut plus aller sur site alors qu’il est impossible de se connecter à la prod à distance et comment mettre en place des outils RSE pour faciliter la communication entre dev et ops et la remontée d’erreurs sans culpabiliser ?
Il est impossible de détailler l’ensemble des interventions, mais tous les Octos organisateurs et participants peuvent être fiers du travail qu’ils ont accompli.
Enfin, malgré le sérieux des propos, La Duck Conf, ce sont aussi des moments plus légers, au cours desquels on essaie par exemple d’attraper le “canard d’or” avec une pince pour remporter une place à la prochaine Duck. Ce sont aussi des moments de partage et de rencontres, que ce soit autour d’un pique-nique au soleil ou d’un apéro pris dans la douceur du soir.
Merci à l’ensemble du public, nous avons tous très hâte de vous retrouver l’année prochaine ! La super équipe de La Duck vous dit à bientôt !
Photos : Aurélien Massiot et Nils Lesieur.