Behavior-Driven Development), dans lequel se réunissent développeurs et PO pour faire émerger les règles métier sur la base d’exemples construits collaborativement en séance.
Dans le cadre d’OCPAS, ces ateliers se basent sur les évènements et commandes identifiés lors de l’Event Storming pour construire des exemples :
Que se passe-t-il lorsqu’une rétractation est effectuée 15 jours après la souscription du contrat ?
Et 12 jours ?
Et si un sinistre a été déclaré ?
Cet atelier permet à l’équipe de décortiquer des cas métier complexes, expliciter les cas passants et les cas non-passants pour la rédaction des user stories, ou encore prioriser la gestion des cas non-passant selon la probabilité qu’ils surviennent.
Les événements (post-its oranges) décrivent une situation métier initiale (Given) et la commande (post-it bleu) décrit une action (When) d’un système externe ou d’un utilisateur à l’attention du produit développé.
Les exemples issus de l’atelier précédent (Example mapping) peuvent être directement implémentés dans le code, en servant de base aux tests fonctionnels, créant ainsi un lien solide entre modèle et code.
Thomas Dobrzelewski, Product Manager chez Wakam, considère que l’Event Storming a eu un impact très positif sur la vision produit. Le changement de cap a laissé une période très courte pour cadrer cette nouvelle vision, mais l_’Event Storming a permis de le faire efficacement, en permettant notamment de définir un langage partagé par toutes les parties prenantes du projet (métier et tech) dans un cadre métier et technique complexe. Pendant la phase de delivery, leDDD et les ateliers d'Event Storming ont permis de passer très peu de temps en grooming/refinement et d’identifier les sujets sur lesquels se concentrer._
Pour sa part, Sofia Calcagno, experte DDD et développeuse, retient que le DDD en général et l’Event Storming en particulier ont permis d’accélérer la compréhension du métier par les développeurs, qui n’avaient pas forcément déjà travaillé dans le monde de l’assurance. Cela a également permis de les intégrer dans la conception du produit et ainsi diminuer le nombre d’aller-retours entre les développeurs et le métier pour clarifier les sujets. Enfin, le DDD a permis de faire la part entre la complexité métier et la complexité technique, qui était particulièrement importante dans le cadre d’OCPAS.
Ce compte-rendu fait écho au replay vidéo de ce comptoir, disponible ici, animé par Mehdi Houacine (consultant @ OCTO), Sofia Calcagno (consultante @ OCTO, experte DDD) et Thomas Dobrzelewski (Product Owner chez Wakam).