ManageIQ se compose des éléments suivants, dont je n’ai volontairement pas réalisé la traduction afin d’éviter toute interprétation :
ManageIQ Management Engine Appliance
A virtual machine on which the virtual management database (VMDB) and ManageIQ Management Engine server reside.
ManageIQ Management Engine Server
The application that runs on the ManageIQ Management Engine Appliance and communicates with the SmartProxy and the VMDB. Cluster Hosts that are grouped together to provide high availability and load balancing.
Virtual Management Database (VMDB)
Database used by the ManageIQ Management Engine Appliance to store information about your resources, users, and anything else required to manage your virtual enterprise
ManageIQ Management Engine Console
A web-based interface into the ManageIQ Management Engine Appliance.
ManageIQ Management Engine Role
A designation assigned to a ManageIQ Management Engine server that defines what a ManageIQ Management Engine server can do.
SmartProxy
The SmartProxy is a software agent that acts on behalf of the ManageIQ Management Engine Appliance to perform actions on hosts, providers, storage and virtual machines. The SmartProxy can be configured to reside on the ManageIQ Management Engine Appliance or on an ESX server version. The SmartProxy can be deployed from the ManageIQ Management Engine Appliance, and provides visibility to the VMFS storage. Each storage location must have a SmartProxy with visibility to it. If the SmartProxy is not embedded in the ManageIQ Management Engine server, it communicates with the ManageIQ Management Engine Appliance over HTTPS (SSL) on standard port 443.
Event Monitor
Software on the ManageIQ Management Engine Appliance which monitors external providers for events and sends them to the ManageIQ Management Engine server.
Mon avis
Après avoir joué quelques jours avec ManageIQ sur la version “Capablanca” et la version “Darga” en pré-release :
J’ai apprécié:
La facilité d’installation de l’ “appliance” (En 20 min on commence à POCquer).
Le système de “Discovery” est très performant et son lancement régulier permet d’obtenir une vue plutôt exhaustive du parc IT et de son état.
Nous pouvons intégrer facilement n’importe quelle “Gem” de la librairie Ruby qui permet l’insertion et l’utilisation rapide d’un grand nombre de méthodes.
Le "Datastore" ManageIQ contient déjà certaines méthodes et rapports par défaut qui vous permettent de débuter assez vite.
La communauté est de plus en plus grande. Beaucoup de documentation, d’articles de blog, de codes source sur Github et de vidéos sur Youtube vous permettent de découvrir la solution et d’obtenir des bases pour commencer à implémenter vos propres besoins.
Une organisation par "sprint" de 3 semaines qui permet de livrer de nouvelles implémentations et corrections régulièrement.
Ses promesses quant à déployer de plus en plus de connecteurs qui permettront une intégration fluide dans l’écosystème IT “Legacy” et d'imaginer une orchestration de processus globale.
Une bonne intégration avec VMware qui permet de fournir une couche d'abstraction proposant un self-service à destination des consommateurs. Nous pouvons alors à la fois fournir une machine virtuelle, mais également automatiser le processus de mise en exploitation, de référencement, de monitoring, d’intégration de la machine à un cluster, etc …
Ce qui me laisse perplexe:
Sa difficulté de prise en main. Que ce soit pour mettre en oeuvre une orchestration, ou définir un catalogue de services, il est important de maîtriser certains concepts propres à l’outil (l’organisation du DataStore, la construction des machines à état, la gestion des Tenants et du modèle d'habilitation, l’agrégation de rapports, la gestion événements, …).
Le développement via l’interface graphique. Entre la création du Namespace, de la méthode, de l’instance, du schéma et enfin l’intégration du code Ruby, l’interface graphique semble une étape obligatoire car l’import / export de code n’est pas industrialisé (Même si des projets permettent de faciliter certaines phases de développement et d’intégration). Nous aurions aimé un gestionnaire de source externalisé directement intégré à ManageIQ afin d’être en capacité d'exécuter le code poussé sur le référentiel (avec une sélection de “branch” dans le but que chaque développeur puisse lancer ses propres tests).
En effet, le code n’est pas exécutable à l’extérieur de ManageIQ, ce qui implique d’avoir une “appliance” propre à chaque développeur pour obtenir un environnement de développement capable d’exécuter les tests unitaires et d’intégration.
Peu de littérature sur sa mise en production et notamment l’architecture permettant de proposer une qualité de service optimale (Résilience, réplication, gestion de multiple Datacenters sur différentes régions du monde , etc …).
Et enfin, son positionnement. La capitalisation sur l’interface graphique basée sur les APIs, laisse à penser que ManageIQ s’oriente à être présenté aux “End-User” consommateurs, en se substituant peut être aux interfaces que proposent déjà certains composants, alors que les fonctionnalités de surveillance et d’alerte semblaient être la trajectoire inscrite sur la première feuille de route.
Est-ce un produit destiné aux administrateurs de l’IT ?
Est-ce un produit destiné aux consommateurs de l’IT ?
Sûrement les deux ?! Cette boite à outils vous offre de plus en plus de possibilités qui n’a de limite que les développements que vous souhaiteriez bien y réaliser. Soumis à dérive, il est judicieux de bien définir la place et les fonctionnalités que vous souhaitez affecter à votre “Cloud Management Platform” dans une stratégie globale de gouvernance de votre empreinte IT.