OpenStreetMap, spécifiquement l'Équipe Humanitaire dédiée, en anglais Humanitarian OpenStreetMap Team (HOT), pour le développement des technologies, des méthodes de travail et des communautés.
Toute cette démarche est fondée sur le constat que les cartes « officielles », au premier rang desquelles nous comptons Google Maps, ne suffisent pas, car :
Ci-dessous, nous pouvons voir une première différence entre Google Maps (à gauche) et une carte enrichie avec Openstreetmap (à droite).
Pas de recette miracle, mais juste de la curiosité, de la motivation et l’envie de partage.
Nous nous sommes donnés les moyens et le temps de se coordonner comme tout événement le nécessite (prise de connaissance, formation d’une core team, plan de communication et supports, teasing et relances simultanées auprès d’Accenture Digital et OCTO, logistique, animation…).
Cela a été avant tout de nouvelles rencontres entre Accenture et OCTO, l’opportunité de découvrir nos approches complémentaires, la richesse du réseau Accenture, son maillage avec le secteur philanthropique, son expérience de deux Mapathons précédents… et de mesurer le niveau de mobilisation spontanée d’un tel événement fédérateur et porteur de sens.
Identifier la veille une (des) zone(s) à cartographier (dans notre cas, le 22 novembre ont été choisies plusieurs zones de Myanmar (Birmanie) sinistrées en 2008 où intervient la Croix Rouge).
En effet, le faire trop tôt risque de voir ces zones être cartographiées par d’autres puisqu’elles ne sont pas réservables.
Le jour même, les équipes que nous avions proposées de constituer (non, aucun compétition, juste l’envie de mixer les participants Accenture et OCTO), n’ont eu qu’à choisir des sous-ensembles des zones retenues, sous forme de quadrillage à cliquer :
Et, directement, l’outil proposait sur son poste la vue satellite correspondante, sur laquelle allait se dérouler le travail de reconnaissance et de délimitation des objets identifiés (bâtiments, rivières, routes, plans d’eau) :
Quartier cartographié avec OSM
Et nous étions tous lancés pour 1h30 de Mapathon, autour de pizzas, gougères, flamenkuche et autres bières, dans la bonne humeur… et le calme qui n’excluait pas les échanges et l'entraide.
La communication est aussi partie prenante de ces événements car, ne nous le cachons pas, la médiatisation de ce type d’événement est aussi importante et contribue au succès grandissant du projet Missing Maps. Nous avons donc cartographié et tweeté sous les hashtags #MissingMap #TechForGood #OctoLife #OctoTechnology #Accenture
Les premières impressions recueillies à chaud ont été très positives, chaleureuses et encourageantes de la part des participants dont c’était, pour la majorité, le premier Mapathon.
Quelques verbatims : « convivial », « top », « sympa et innovant comme façon de se découvrir », « joindre l’utile à l’agréable », « allier plaisir et travail pour une cause essentielle », « une action qui permet de dépasser les différences culturelles »
Chacun(e) est venu(e) comme il (elle) est, avec le temps dont il (elle) disposait (moins de 30 minutes pouvaient suffire) donnant libre cours à son imagination pour animer cette soirée ; nous avons pu ainsi profiter de morceaux de musique birmane (très dépaysants et relaxants) que l’une des participantes avait trouvés en guise d’ambiance.
En conclusion, de très bons souvenirs, beaucoup de partage et l’envie de recommencer en y apportant beaucoup de nouvelles idées (témoignage ONG, hybridation avec un challenge Machine Learning en parallèle, peut être du multi-site avec retransmission, interviews videos...)
“La carte n’est pas le territoire” a-t-on coutume de dire, et bien au bout de cette aventure, je peux vous dire qu’il n’en est rien. Car c’est bien d’informations tangibles au bénéfice des bénévoles et des populations sur le terrain que ce travail se fait, nous faisant entrer forcément en plus grande empathie avec des zones géographiques qui ont subi (ou vivent toujours) des catastrophes naturelles, urgences sanitaires ou les conséquences de conflits meurtriers.
Nous aurons d’ailleurs à cœur les prochaines fois de vous faire partager les témoignages de ces ONG qui œuvrent sur le terrain.
Ce fut également l’occasion de faire du “territoire” qu’est le 34 un endroit encore plus ouvert dans lequel Accenture et OCTO partagent les mêmes valeurs et initiatives le plus naturellement du monde.
L’équipe Mapathon 2017 (Vincent, Thomas & Thomas, Renaud)